Un texte publié sur le site cubaminrex.cu exprime la « reconnaissance la plus sincère » pour ces jeunes et l’admiration à leurs familles « pour avoir accompagné ce chemin de dévouement et d’engagement », sans préciser combien ont terminé leurs études.
En bas de la photo de dix diplômés, le ministère note qu’ « au milieu d’un monde marqué par l’inégalité dans l’accès aux soins de santé », ces étasuniens viennent « d’achever une des expériences les plus transformatrices de leur vie ».
Il considère également l’ELAM, « conçue en 1999 comme une réponse à la dévastation provoquée par deux ouragans qui ont frappé l’Amérique centrale et les Caraïbes », comme une « institution née de l’engagement de Cuba envers la vie, la solidarité et la justice sociale ».
« Ce qui était alors une urgence humanitaire a donné naissance à un projet durable d’espoir : former gratuitement des jeunes de communautés appauvries d’Amérique latine, des Caraïbes, d’Afrique et des États-Unis, afin qu’ils retournent dans leur pays comme médecins pour servir là où on en a le plus besoin », signale le ministère.
Aujourd’hui, ajoute-t-il, « ces idéaux prennent forme dans les histoires de ces nouveaux médecins américains, qui ont vécu avec des étudiants de plus d’une vingtaine de pays, partageant non seulement des salles de classe, mais aussi des cultures, des danses, des valeurs et des rêves ».
« La diversité ne les a pas divisés, elle les a unis. À l’ELAM, la différence est célébrée et la solidarité est cultivée comme le germe du monde plus humain que nous méritons tous », note la communication.
Il ne s’agit pas seulement d’une formation académique rigoureuse, souligne le ministère en affirmant que l’ELAM forge la conscience et prépare chaque étudiant « à être, plus qu’un médecin, un gardien de la dignité humaine, un professionnel engagé avec sa communauté et avec la santé comme droit, non comme marchandise ».
Ces jeunes, ajoute-t-il, « emporteront avec eux non seulement des connaissances médicales, mais aussi une éthique profondément solidaire et transformatrice ».
Le ministère souligne en outre que Cuba soutient, « malgré d’énormes difficultés, un projet qui démontre qu’un autre monde est possible quand on met la vie au-dessus du profit ».
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