Face aux mensonges des États-Unis, nous continuerons à apporter plus de solidarité et de coopération, sous la maxime du leader historique de la Révolution cubaine, Fidel Castro, que d’être internationalistes, c’est payer notre dette envers l’humanité, a déclaré Gala, chargé d’affaires a.i. de la Mission de Cuba auprès de l’ONU.
Il a rappelé que depuis 1963, plus de 605 000 collaborateurs cubains de la santé ont fourni des services dans 165 pays et « nous avons contribué à la formation de dizaines de milliers de médecins de divers pays du Sud ».
En intervenant dans le débat sur le point 127 de l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations unies : « Santé mondiale et politique étrangère », l’ambassadeur Gala a réaffirmé la position de Cuba pour la défense de la santé comme un droit humain et non une marchandise.
Depuis plus de six décennies, le gouvernement cubain a déployé de grands efforts pour mettre en place un système de santé publique universel et gratuit, fondé sur la prévention, l’équité et la solidarité, a-t-il déclaré.
A noté que cela s’est produit malgré l’impact dévastateur du blocus économique, commercial et financier imposé par les États-Unis, dont les effets sur le secteur de la santé sont particulièrement visibles et douloureux.
Il a dénoncé « l’inscription arbitraire de notre pays sur la liste des États supposés parrains du terrorisme et les campagnes de discrédit lancées par les États-Unis contre nos services médicaux ».
Une telle désignation, a souligné Gala, renforce le blocus criminel contre Cuba et « affecte la santé et le bien-être de millions de personnes aussi bien dans notre pays que sous d’autres latitudes ».
Le représentant cubain a indiqué que la santé mondiale ne peut être dissociée des tensions géopolitiques, des urgences humanitaires, du changement climatique ni de l’ordre économique actuel injuste, excluant et inégal.
Il a insisté sur le fait que la coopération internationale est essentielle pour aider à répondre efficacement aux urgences sanitaires mondiales et assurer une véritable couverture sanitaire universelle au bénéfice de tous.
« L’égoïsme des relations internationales doit être banni et les mesures coercitives unilatérales qui ont un impact négatif sur la jouissance du droit à la santé doivent être éliminées », a-t-il souligné.
L’ambassadeur Gala a déclaré que les pays du Sud ne devraient pas avoir à choisir entre payer leur dette extérieure accablante ou financer leurs systèmes de santé nationaux.
« Il faut davantage de soutien mutuel pour parvenir à des systèmes de santé résilients, universels, humanistes et durables qui ne soient pas régis par la logique du marché », a-t-il précisé.
Gala a souligné le soutien de Cuba à l’Organisation mondiale de la santé et a rejeté les attaques injustifiées des États-Unis contre cette importante organisation.
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