Lors d’une conférence de presse, Guterres a estimé qu’il était positif que le plus grand nombre de pays reconnaissent la Palestine comme telle, tout comme l’a fait l’ONU.
Il a toutefois souligné qu’il était impératif que ce peuple puisse aussi exercer pleinement son droit à la souveraineté et que « pour l’instant, nous sommes très loin de cela ».
Le responsable de l’ONU a plaidé pour des négociations sérieuses qui mèneraient à cet objectif et a insisté sur le fait que la solution des deux États est la seule qui permettra d’atteindre la paix au Moyen-Orient.
D’autre part, il a appelé les pays membres à profiter de la semaine (du 23 au 29 de ce mois) du débat de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU pour analyser les multiples crises que vit le monde.
C’est l’occasion de surmonter les divisions géopolitiques croissantes, de résoudre les conflits, de mettre un terme à l’impunité, de réglementer l’intelligence artificielle et d’encourager l’action pour le climat, a-t-il déclaré.
Il a également mis l’accent sur la possibilité du dialogue et de la médiation en évoquant la participation d’environ 150 chefs d’État et de gouvernement.
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