Dans une déclaration du gouvernement révolutionnaire de l’île, La Havane accuse Washington de déployer des forces dans les Caraïbes et d’attaquer des navires civils en violation des normes internationales à des fins provocatrices.
« L’accumulation et le renforcement de moyens et d’effectifs militaires dans la mer des Caraïbes, le recours à la force pour attaquer des navires civils et assassiner leurs équipages ainsi que l’interception et l’immobilisation injustifiées d’un navire, en violation des normes internationales, confirment la nature hostile et irresponsable de l’opération en cours », assure-t-il.
Les États-Unis diffusent des récits de guerre psychologique pour présenter le Venezuela comme une menace à leur sécurité nationale. Dans ce contexte, des fonctionnaires comme le secrétaire d’État et des législateurs républicains, également liés à l’offensive sur Gaza, encouragent cette escalade avec pour objectif réel de s’approprier le pétrole vénézuélien, affirme le communiqué.
« Le véritable objectif de ces actions est de s’approprier le pétrole et les ressources du Venezuela », dénonce la déclaration.
Les autorités cubaines admettent qu’une intervention militaire directe « déclencherait un conflit aux proportions imprévisibles qui menacerait la paix et la stabilité de toute l’Amérique ». En ce sens, le déploiement de troupes étasuniennes dans les Caraïbes constitue « une provocation délibérée pour forcer une réponse défensive de Caracas ».
Le gouvernement de la nation caribéenne exige que l’on sépare le mensonge de la réalité et appelle la communauté internationale à se mobiliser contre cette agression. Il réitère également qu’aucun pays ne peut violer la Charte de l’ONU ni le droit international et défend la proclamation de l’Amérique latine et des Caraïbes comme zone de paix.
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