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Fin du mandat de la mission d’appui à la sécurité en Haïti

Port-au-Prince, 2 octobre (Prensa Latina) Le mandat de la Mission multinationale d’appui à la sécurité (MMAS) en Haïti, dirigée par le Kenya, se termine aujourd’hui sans avoir réussi à éradiquer les gangs qui contrôlent actuellement 90 pour cent de Port-au-Prince.

Les militaires du pays africain sont arrivés en Haïti en juin 2024 et depuis lors, parmi les morts et les blessés, ils ont signalé plus de 20 victimes.
Il y a quelques heures, l’Organisation des Nations Unies a adopté une résolution pour remplacer la MMAS par une mission dénommée Force de suppression des gangs, composée de cinq mille 500 hommes, avec une autonomie totale et un pouvoir létal.
En juin dernier, Nairobi a annoncé qu’elle pourrait revoir son engagement de lutte contre les gangs en Haïti parce que la communauté internationale n’avait toujours pas tenu ses promesses envers le pays africain.
À cet égard, le président du Kenya, William Ruto, a adressé un avertissement au Conseil de sécurité des Nations unies (ONU).
Ruto s’est dit préoccupé par la position adoptée par la communauté internationale à l’égard de la MMAS en Haïti, qu’a dirigé sa nation jusqu’à aujourd’hui.
Il a souligné les graves insuffisances dans l’appui à cette tâche, et a dénoncé que sur les deux mille cinq cents hommes à déployer, moins de 40 pour cent sont présents en Haïti.
Le MMAS manquait de ressources financières, puisqu’elle n’a reçu que 11 pour cent des fonds nécessaires pour la première année, a argumenté Ruto cité par le journal Haïti Libre.
peo/mem/joe

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