Lors de l’inauguration de la rencontre au Centre national des arts, le président de l’Institut cubain d’amitié avec les peuples, Fernando González, a remercié hier soir les participants pour leur soutien et les a exhortés à perfectionner des stratégies unitaires coordonnées.
Cela, a-t-il ajouté, pour insister davantage sur les domaines politique, médiatique et économique en dénonçant le blocus étasunien qui « reste malheureusement le principal obstacle au développement » de la nation caribéenne.
Face à plus de 500 personnes provenant de plusieurs pays d’Amérique latine et d’autres régions du monde, González a exhorté à accompagner une initiative de l’Association des Cubains Résidents au Mexique José Marti visant à recueillir des fonds pour l’achat et l’envoi d’un navire pétrolier pour l’île.
Mais a poursuivre également la lutte pour l’exclusion de la nation antillaise de la liste unilatérale de Washington des États supposés parrains du terrorisme, ainsi que pour la restitution du territoire illégalement occupé de la base navale de Guantánamo, à l’est de l’île.
Il a également appelé à continuer d’appuyer la collaboration médicale de la plus grande des Antilles dans d’autres nations.
« Embrassons avec plus de force les causes justes que nous défendons, y compris la défense de la Révolution bolivarienne (du Venezuela), l’engagement pour la paix en Colombie, la relation spéciale d’amitié avec les pays de la Caricom (Communauté des Caraïbes) et l’indépendance de Porto Rico », a-t-il déclaré.
González a par ailleurs condamné le génocide perpétré par Israël dans la bande de Gaza et a rejeté le déploiement des forces militaires nord-américaines dans les Caraïbes et dans les eaux internationales proches du Venezuela.
Il a également évoqué les liens d’amitié étroits existant entre Cuba et le Mexique.
Pour sa part, la présidente du Sénat mexicain, Laura Itzel Castillo, a loué l’exemple de résistance du peuple cubain et demandé la fin du siège économique, commercial et financier imposé par les États-Unis à Cuba depuis plus de six décennies.
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