Je souhaite présenter une motion d’ordre conformément aux articles 71 et 68 du règlement, a déclaré le ministre alors que Michael Waltz s’exprimait en séance plénière.
«Le représentant permanent des États-Unis non seulement ment en s’écartant du sujet, mais il s’exprime de manière grossière et arrogante contre sa présidence (en référence à la présidente de l’Assemblée générale Annalena Baerbock)», a-t-il ajouté en insistant sur le fait que ses paroles vont «contre la dignité de cette assemblée et des États membres».
Il le fait, a-t-il souligné, avec une inculture et une grossièreté qui ne sont pas admises dans ce grand lieu démocratique.
«Monsieur Waltz ici c’est l’Assemblée générale des Nations unies, ce n’est pas un groupe de signal ni la Chambre des représentants», a-t-il conclu.
Au milieu d’un défilé d’orateurs durant cette première journée de débat, où des pays et groupes de pays ont argumenté sur l’impact du blocus économique, commercial et financier imposé à l’île, la résilience de son peuple et le rôle de la plus grande des Antilles dans la coopération internationale, Waltz a été le point discordant.
Bruno Rodriguez est à la tête de la délégation cubaine qui se trouve à New York pour participer jusqu’à demain à la discussion et au vote du projet de résolution de l’Assemblée générale appelant à lever le blocus des États-Unis contre l’île.
« Nous défendrons la vérité de Cuba et de la communauté internationale, que le gouvernement des États-Unis prétend manipuler et changer sous des pressions sans précédent », a déclaré Rodróguez la veille sur le réseau social X.
Sa clique politique corrompue craint d’être à nouveau isolée par la condamnation de l’écrasante majorité de l’ONU contre ses mesures d’asphyxie économique et de souffrance contre le peuple cubain, a averti le ministre.
C’est la trente-troisième fois que l’on débat d’une proposition qui fait valoir la nécessité de mettre fin à ce blocus unilatéral, imposé il y a plus de six décennies par des administrations successives, démocrates et républicaines sans distinction.
La communauté internationale a rejeté sans équivoque le blocus qui, l’année dernière, n’a trouvé le soutien que de deux pays, les États-Unis et leur allié Israël, face à l’écrasante majorité des 187 autres qui s’y sont opposés.
Selon les données officielles, le blocus a causé des dommages s’élevant à 7,556 milliards de dollars au cours de l’année écoulée, soit une augmentation de 49 pour cent par rapport à la période précédente.
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