La Paz, 16 mars (Prensa Latina) La justice bolivienne devrait également juger le secrétaire général de l’Organisation des États Américains (OEA), Luis Almagro, pour avoir facilité le coup d’État de 2019, a déclaré hier l’ancien président Evo Morales.
L’ancien mandataire, qui a rejeté les accusations de persécution politique du chef de l’organisme régional suite à l’arrestation de l’ex-présidente du gouvernement de facto Jeanine Áñez, a accusé Almagro de ‘crimes contre l’humanité’.
‘Almagro ne s’est jamais prononcé sur les 36 assassinats, les plus de 800 blessés, les 1.500 personnes détenues illégalement et la centaine de persécutés’, a ajouté Evo sur son compte Twitter.
Morales, victime d’un coup d’État en novembre 2019, a admis ne pas s’étonner de la complicité du secrétaire général de l’OEA avec l´ancienne mandataire et plusieurs de ses ministres, actuellement en détention préventive.
L’organisme régional a demandé dans un communiqué la libération d’Añez et de ses anciens ministres, considérant que le système judiciaire bolivien ‘n’est pas en mesure d’offrir les garanties minimales d’un procès équitable’.
Des organismes, des gouvernements et des médias ont condamné l’OEA pour avoir rejeté en octobre 2019 la légitimité des élections avalant la victoire du président Morales, ce qui a provoqué une vague de répression et de violence.
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