La Havane, 25 mars (Prensa Latina) Le ministre cubain des Affaires étrangères Bruno Rodriguez a salué hier l’adoption par le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU d’une résolution sur l’impact négatif des mesures coercitives unilatérales.
Via son compte Twitter, le titulaire a indiqué qu’avec l’appui de Cuba, l’organisme a exhorté tous les États à cesser d’adopter, de maintenir ou d’appliquer ce type de sanctions.
Ces mesures sont illégales et immorales. Cela fait plus de 60 ans que tout est fait pour que notre peuple se rende en raison de la faim et la nécessité, a ajouté le ministre.
La résolution a été adoptée mardi dernier au Conseil des Droits de l’Homme par 30 voix pour, 15 contre et 2 abstentions.
La chancellerie cubaine a dénoncé à plusieurs reprises l’imposition par les États-Unis de mesures coercitives contre l’île dans le cadre d’un renforcement du blocus dans le contexte de la lutte face à la Covid-19.
La prochaine rencontre sur le sujet aura lieu ce 25 mars lorsque Cuba dialoguera avec l’Union Européenne sur l’application de sanctions unilatérales comme moyen d’exercer une pression politique et économique contre d’autres nations.
En outre, le forum, qui se tiendra de manière virtuelle, analysera les domaines juridiques et pratiques de la législation en vigueur dans l’Union Européenne pour contrecarrer le caractère extraterritorial de lois imposées par des pays tiers, comme la loi Helms-Burton par laquelle les États-Unis renforcent leur blocus sur l’île et menacent des intérêts européens.
peo/mem/idm