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Le Koweït ferme des bureaux culturels et militaires de l’Ambassade iranienne

Koweït, 20 juillet (PL) Le Koweït a ordonné la fermeture du centre culturel d’Iran et de d’autres bureaux affiliés à l’Ambassade du pays perse, dont celui des affaires militaires, les considérant liés à un acte de terrorisme et de subversion.

Le Ministère des Relations Extérieures de l’émirat a notifié à l’ambassadeur iranien la décision de « fermer la mission culturelle iranienne, ainsi que d’autres bureaux affiliés dans le pays, et de réduire le nombre de diplomates iraniens qui travaillent dans cette ambassade au chiffre de huit ».

La Chancellerie du Koweït a concédé 45 jours aux diplomates du pays perse pour abandonner le territoire, dont au propre l’Ambassadeur.

Selon la note diffusée par l’agence officielle KUNA, la « mesure a comme toile de fond le cas de la cellule terroriste Al-Abdali », au sujet de laquelle le Ministère de l’Intérieur a publié hier les photos des 16 condamnés par contumace.

Le Ministre de l’Information, Mohammad al-Mubarak al-Sabah, a déclaré que le « Koweït a décidé de prendre des mesures en accord avec les normes diplomatiques et en respect des Conventions de Vienne relatives à ses relations avec la République Islamique d’Iran ».

Le cas Al-Abdali prend ce titre du domaine du même nom où les effectifs du Ministère de l’Intérieur koweïtien ont arrêté le 13 août 2015 plusieurs des condamnés, et leur ont saisi une grande quantité d’armes cachées dans ce ranch près de la frontière irakienne.

La police a affirmé avoir confisqué 19 tonnes de munitions, 144 kilogrammes d’explosifs, 204 grenades, des détonateurs et 68 armes de divers calibres.

En 2016, une cour de justice a condamné un groupe de 16 personnes, dont une de nationalité iranienne, les autres étant koweïtiennes, les accusant d’espionnage au compte de l’Iran et du mouvement de résistance Hezbollah. Téhéran et l’organisation chiite libanaise ont toujours nié avoir quelque lien qu’il soit avec ses personnes.

peo/mem/ucl

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