Caracas, 1er avril (Prensa Latina) Des civils déplacés dans la région frontalière du Venezuela par des menaces de groupes armés en provenance de Colombie ont commencé à retourner dans leur foyer, a déclaré hier le ministre de la Communication Freddy Ñáñez.
‘Peu à peu, les habitants de La Victoria, dans l’État d’Apure, rentrent chez eux. Les assemblées et les réunions aident à résoudre les problèmes. C’est ici leur pays, la guerre est la seule étrangère’, a écrit le ministre sur le réseau social Twitter.
Depuis le dimanche 21 mars, le Commandement stratégique opérationnel des Forces armées nationales bolivariennes (FANB) mène des actions contre des commandos paramilitaires colombiens dans le sud de la zone frontalière, et plus particulièrement dans les environs de la localité de La Victoria.
Les opérations ont permis de neutraliser six irréguliers, 27 suspects ont été remis à la justice et 12 autres paramilitaires ont été détenus, en plus de la saisie d´armes, de drogues et de matériel technologique contenant des informations sur leurs activités, a déclaré le ministre de la Défense, Vladimir Padrino.
Le haut commandement militaire du Venezuela a apporté des preuves de la manière dont les paramilitaires ont terrorisé les habitants de la région à travers diverses plateformes, dans le but de forcer des déplacements de personnes qu’ils utilisaient comme bouclier humain pour fuir vers la Colombie.
Dès le jeudi 25 mars, les paramilitaires ont commencé à diffuser des enregistrements sur les réseaux sociaux pour effrayer la population de La Victoria et créer une matrice d’opinion selon laquelle les forces armées vénézuéliennes pratiquaient des faux positifs (assassinats de civils pour les faire passer comme ennemis morts au combat).
De même, ils effrayaient les civils pour qu’ils demandent l’intervention d´organismes internationaux, dans un discours visant à créer des prétextes pour une éventuelle invasion armée du pays, a dénoncé le ministre de la Défense du Venezuela.
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