Moscou,
La Chancellerie du géant eurasiatique a exprimé dans un communiqué que « nous considérons comme absolument infondées les raisons qui sont mises en avant pour justifier de nouvelles mesures restrictives contre notre pays et nous nous réservons le droit de répondre ».
La diplomatie signale que « nous considérons cette mesure, prise sur l’initiative de Berlin, comme hostile et infondée », et précise que ce problème « aurait put être résolu d’une autre manière ».
Pour le Kremlin, l’organisme régional européen a « politisé ce qui n’était jusque là qu’une dispute commerciale normale entre entités économiques ».
Le document diplomatique russe prévient également que tout autant l’UE que le gouvernement allemand seront « pleinement responsables de ce qu’il adviendra dans le futur », faisant référence au fait que ces pénalités puissent terminer par nuire à la compagnie allemande Siemens, fabricante des équipements en question.
Selon la version provenant des sources européennes, les sanctions ont été imposées car les dites turbines de gaz ont été vendues pour être utilisées en Russie et non en République Autonome de Crimée, territoire qui est revenu vers la nation eurasiatique suite à un référendum, que l’UE ne reconnaît pas, en 2014.
C’est pour cela qu’elle considère que le transfert de ces dites turbines vers le nouveau territoire fédéral russe constitue « une violation des termes contractuels de la vente initiale ».
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