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La Syrie accuse la Turquie de retenir le flux du fleuve Euphrate

Damas, 5 mai (Prensa Latina) Le gouvernement syrien a dénoncé aujourd’hui que les autorités turques ont réduit l’approvisionnement en eau de la Syrie par le fleuve Euphrate, provoquant une catastrophe dans trois provinces du nord-est de cette nation arabe. 

Le niveau de l’eau est tombé à des niveaux historiques alors qu’il devrait être à son plus haut niveau à cette date de l’année, a déclaré Fadel Al-Najjar, gouverneur de Deir el-Zor, l’une des trois provinces syriennes que traverse l’affluent.

Il a dénoncé le fait qu’Ankara retient l’eau et s’empare de la ration syrienne. Il n’y a qu’un débit de 190 mètres cubes par seconde alors que le traité signé entre les deux pays stipule que la quantité ne doit pas être inférieure à 500 mètres cubes, a-t-il expliqué.

Il a reconnu que cela avait eu un impact négatif sur les cultures agricoles, en particulier les milliers d’hectares de blé, considéré comme une culture stratégique pour la sécurité alimentaire du pays.

Al-Najjar a appelé l’ONU et ses institutions à ne pas rester silencieuses face à cette action qu’il a qualifiée de ‘banditisme’ contre les Syriens.

À leur tour, les autorités du gouvernorat de Hasakeh ont dénoncé l’action turque qui a entraîné l’assèchement du fleuve Khabur, principale source d’eau pour l’irrigation de ce territoire.

Le non-respect par la Turquie de l’accord signé avec la Syrie sur la distribution d’eau a entraîné l’assèchement de Khabur et de ses affluents dont le débit pendant cette période de l’année était estimé entre cinq et huit mètres cubes par seconde’, a-t-il précisé

Le fleuve Euphrate naît en Turquie, coule vers la Syrie et poursuit vers l’Irak, puis se jette dans le golfe Persique.

L’accord signé en 1987 stipule qu’Ankara permettra le passage d’au moins 500 mètres cubes d’eau par seconde, dont 58 % quittent la Syrie pour l’Irak en vertu d’un accord bilatéral entre Damas et Bagdad signé en 1989. 

peo/msm/fm/cvl

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