Sainto Domingo, 19 mai (Prensa Latina) La Fondation Máximo Gómez et le Comité des amis de Cuba de Baní, province dominicaine de Peravia, ont condamné aujourd’hui le blocus économique, commercial et financier imposé à l’île par les États-Unis.
Dans un communiqué auquel Prensa Latina a eu accès, les signataires ont exprimé que le blocus, auquel le peuple cubain a été soumis par les gouvernements nord-américains successifs depuis le triomphe de la Révolution, devait cesser.
“Rien ne justifie le non-respect du droit des Cubains à vivre dans un système socio-économique et culturel de leur préférence, en vertu duquel ils ont également le droit – comme tous les pays – d’entretenir des relations commerciales sur un pied d’égalité avec tous les pays du monde », ont-ils ajouté.
Le document souligne que malgré les sanctions injustes, le gouvernement cubain dispose de statistiques enviables telles qu’un taux de mortalité infantile de 4,9 pour 1 000 naissances vivantes, un taux de mortalité maternelle de 40 pour 100 mille et une malnutrition infantile nulle, ce que certifie l’Unicef.
Ayant un système de santé universel, le système éducatif de la nation caribéenne devrait également être pris comme un exemple mondial.
La population adulte, signale le texte, “bénéficie de programmes de soins qui lui sont destinés ainsi qu’à sa famille, et des efforts sont faits pour donner de la dignité à ces soins à cette étape de la vie afin de ne pas laisser les grands-parents seuls”.
D’autre part, les amis de Cuba ont souligné la politique de solidarité de ce pays, de son peuple et de son gouvernement, « en étant toujours les premiers à arriver sur les lieux où se trouvent des personnes dans le besoin ».
Enfin, le communiqué indique que les États-Unis devraient respecter la décision de l’immense majorité des représentants des peuples du monde dans les assemblées répétées des Nations Unies, au sein desquelles ils ont voté en faveur de l’élimination du blocus.
La Fondation et le Comité ont appelé à un défilé de solidarité avec Cuba le 6 juin prochain devant le parc central de Baní, qu’ils ont appelé : « Baní toujours avec Cuba, non au blocus ».
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