Washington, 26 juillet (Prensa Latina) Les hauts responsables des États-Unis n’ont pas encore fixé la date de la fin des frappes aériennes contre les Taliban en Afghanistan, rapporte aujourd’hui le quotidien The New York Times.
Le journal a cité le général Kenneth F. McKenzie, chef du Commandement central des États-Unis, qui a refusé de s’engager à mettre fin au dernier atout militaire de son pays sur les talibans : les frappes aériennes.
Le 31 août était la date limite initiallement annoncée par les responsables pour de telles attaques, a précisé The New York Times.
L’avancée récente des insurgés en territoire afghan suppose la prise de plus de la moitié des districts du pays et menace aujourd’hui ses principales villes.
Mais une série de frappes aériennes nord-américaines la semaine dernière a montré aux insurgés que l’Armée des États-Unis est encore une menace puissante sur le champ de bataille, malgré le départ presque complet de ses troupes.
‘Je ne serai pas en mesure de commenter l’avenir des frappes aériennes des États-Unis après le 31 août’, a déclaré le général McKenzie aux journalistes après avoir rencontré le président afghan Ashraf Ghani et ses assistants, a rappelé le quotidien.
Le secrétaire à la Défense, Lloyd J. Austin III, a pour sa part récemment déclaré aux journalistes qu’après août prochain, l’armée de son pays se concentrerait sur les attaques antiterroristes contre Al-Qaïda et l’État islamique.
Le Pentagone dispose d’importants moyens aériens dans le golfe Persique et au Moyen-Orient d’où sont menées les missions actuelles.
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