Nations Unies, 9 août (Prensa Latina) Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a appelé aujourd’hui à travailler dur pour mettre fin aux graves inégalités subies par les peuples indigènes, reconnaître les abus dont ils sont encore victimes et célébrer leur sagesse et leur savoir.
Dans un message à l’occasion de la Journée internationale des peuples indigènes, il a attiré l’attention sur le fait que ces communautés continuent d’être confrontées à une marginalisation, une discrimination et une exclusion écrasantes.
Il a souligné que ces disparités, enracinées dans le colonialisme et le patriarcat, reposent sur une résistance profonde à la reconnaissance et au respect des droits, de la dignité et des libertés des peuples indigènes.
Tout au long de l’histoire moderne, a ajouté Guterres, ils ont été dépouillés de leurs terres et territoires, de leur autonomie politique et économique et y compris de leurs propres enfants, alors que leurs cultures et langues ont été dénigrées et éteintes.
Bien que certaines nations aient commencé à s’attaquer à ce terrible héritage par des excuses, des efforts de réconciliation et de vérité, des réformes législatives et constitutionnelles, il reste encore beaucoup à faire, a souligné le diplomate portugais.
En ce moment, a-t-il signalé, un nouveau contrat social est nécessaire, qui rétablisse et honore les droits, la dignité et les libertés des populations autochtones.
Pour ce faire, un véritable dialogue, une interaction et une volonté d’écoute doivent être essentiels, a déclaré le secrétaire général de l’ONU.
Il a également mentionné les outils existants pour faciliter ce processus, tels que la Déclaration des Nations Unies sur les Droits des peuples indigènes et le document final de la Conférence mondiale sur les peuples autochtones.
Guterres a souligné que les millions de communautés originaires du monde ne pouvaient plus se voir refuser l’autodétermination et une participation véritable à la prise de décisions, ce qui leur permettrait d’exercer leur propre vision du développement.
En outre, il a mis en avant l’importance de la connaissance de ces populations, en particulier pour résoudre les crises liées au climat et à la biodiversité et prévenir l’apparition de maladies contagieuses.
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