Port-au-Prince, 11 octobre (Prensa Latina) Plus de cinq mille enfants déplacés par la violence des gangs en Haïti sont privés d’éducation et risquent d’être exposés à la violence, à l’exploitation, aux abus et au trafic.
Depuis juin, quelque 19 000 personnes, dont de nombreux mineurs, ont dû fuir Martissant, à l’entrée nord de Port-au-Prince, au milieu d’affrontements entre bandes armées pour le contrôle du territoire, tandis que d’autres ont été poussées hors de quartiers tels que Bas de Delmas et Cité Soleil.
La Fondation Pain d’espoir a dénoncé la situation de ces enfants, ainsi que celle des enfants de la péninsule sud du pays récemment touchée par le tremblement de terre du 14 août faisant plus de 2 200 morts et 12 700 blessés.
Dans les départements du Sud, des Nippes et de la Grand Anse, 70 % des infrastructures éducatives ont été détruites par le séisme et, bien que les cours aient officiellement repris lundi dernier, des milliers d’enfants n’ont pas d’école où retourner.
A Port-au-Prince, les institutions de Martissant et d’autres sous l’influence des gangs n’ont pas ouvert leurs portes près d’un mois après la date annoncée par le gouvernement.
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