Madrid,
La vice-présidente de l’exécutif espagnol, Soraya Saenz de Santamaria, a ffirmé que « ni monsieur Puigdemopnt ni personne ne peut prétendre, sans revenir à la légalité et à la démocratie, d’imposer une médiation, puisque le dialogue entre démocrates a lieu dans le cadre de la loi ».
Lors d’une intervention, Saenz de Santamaria a ainsi répondu à la proposition faite ce mardi par Puigdemont qui, après avoir déclaré la sécession de cette communauté autonome, a demandé d’en différer les effets dans le but d’ouvrir un processus de dialogue avec l’exécutif de Mariano Rajoy.
Au cours de sa déclaration institutionnelle depuis le Palais de la Moncloa à Madrid, la vice-présidente a précisé que « le gouvernement ne peut accepter que soit validée la loi catalane du référendum parce qu’elle est annulée par le Tribunal Constitutionnel (TC) ».
« La Generalitat (exécutif catalan) ne peut pas prendre en compte les résultats du 1er octobre parce que cela a été un acte illégal, frauduleux et sans la moindre garantie », a-t-elle souligné en allusion à la consultation souverainiste qui a été interdite par le TC à la demande de l’administration de Rajoy.
Elle a ensuite indiqué que le président du Gouvernement a débuté un cycle de conversations avec les principaux partis politiques dans le but de pouvoir compter sur « le soutien le plus ample possible » à une éventuelle réponse institutionnelle que prépare le Palais de la Moncloa. Aucun détail de cette dernière n’a été précisé.
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