Yaoundé, 10 décembre (Prensa Latina) Une vague irrépressible de personnes déplacées fuit le nord du Cameroun à cause des combats intercommunautaires qui ont contraint aujourd’hui les fonctionnaires du Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR) à suspendre leurs activités.
Le flux d’êtres humains, pour la plupart des femmes et des enfants, estimé à environ 30 000 personnes, tente d’atteindre le Tchad voisin suite à des affrontements entre éleveurs, agriculteurs et pêcheurs pour l’utilisation des eaux du lac Tchad, vitales pour leur survie.
La région frontalière d’Ouloumsa a été le théâtre des premiers combats lorsque des membres des groupes se disputaient l’utilisation des eaux du lac, réduites de 95 pour cent en raison des effets du changement climatique.
Les porte-parole du HCR chiffrent à 22 le nombre des morts et à 30 le nombre des blessés dans les combats qui se sont étendus aux villages voisins, dont une dizaine « ont été brûlés jusqu’aux fondations ».
peo/mem/msl