Damas, 22 décembre (Prensa Latina) Le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, Bachar al-Jaafari, a estimé aujourd’hui que son pays avait remporté un grand triomphe, tout en reconnaissant que la guerre n’était pas terminée.
La Syrie a vécu une « décennie de feu et de terreur» et il n’est pas possible de parler de la fin du conflit avant la fin de l’occupation étrangère de tout le territoire, a déclaré le vice-ministre dans une interview accordée à la télévision al-Mayadeen.
Selon le diplomate, l’hystérie des ennemis s’accentue chaque fois que le pays s’approche de la victoire définitive.
L’Occident règle ses comptes avec Damas parce qu’il s’est toujours opposé à ses projets dans la région, a-t-il ajouté. Il a ensuite précisé que Damas n’a jamais fermé la porte à tout mouvement nord-américain objectif envers la Syrie et a estimé que Washington manque d’une politique réaliste.
Il a accusé Washington de continuer à manipuler la charte de l’organisation terroriste Daech au service de son agenda et a qualifié les relations avec la Russie et l’Iran de véritable alliance.
En ce qui concerne l’ouverture arabe à Damas, al-Jaafari a indiqué qu’elle avait été clairement exprimée lors d’une visite du ministre des Affaires étrangères des Émirats Arabes Unis, Abdullah bin Zayed al-Nahyan.
Il a souligné à cet égard que 14 ambassades arabes sont ouvertes à Damas et que seules des minorités s’y opposent.
Sur ce dernier point, il a critiqué le fait que l’Arabie Saoudite continue de mettre en œuvre une politique soumise à l’agenda occidental, alors que Doha fait obstacle à la possible participation de Damas au prochain sommet arabe qui se tiendra à Alger en mars prochain.
La Syrie n’a pas quitté la Ligue arabe, et est un pays fondateur de celle-ci, et n’accepte aucune condition pour participer à ses réunions, a conclu le vice-ministre.
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