Damas, 15 janvier (Prensa Latina) Les forces turques présentes dans certaines zones du nord de la Syrie, sans le consentement du gouvernement de cette nation, ont bombardé trois localités dans la province de Hasakeh, située à près de 600 kilomètres au nord-est de cette capitale.
Les villages d’Al-Dardarah, d’Aboush et de Tal Ward ont été la cible de tirs d’artillerie lourde et de roquettes de l’armée turque et des milices extrémistes locales qui opèrent sous son commandement, ont déclaré des activistes cités par la télévision nationale Ikhbariya.
Ces actions, selon les sources, ont provoqué une nouvelle vague de déplacements de dizaines de familles et des pertes matérielles, des maisons, des terres agricoles et certaines parties des routes de la région ayant été touchées.
Par ailleurs, des médias syriens ont dénoncé le fait que des hommes armés pro-Ankara ont procédé sous la supervision directe des services de renseignements turcs à des fouilles archéologiques dans la municipalité d’Éphrin, dans le nord de la province d’Alep.
Des groupes armés illégaux procèdent à ces fouilles avec du matériel moderne fourni par les autorités d’Ankara sur le site de Tal Dodry, où les pièces anciennes découvertes sont introduites clandestinement en territoire turc et vendues à des marchands d’objets archéologiques dans d’autres pays.
La Turquie contrôle depuis 2018 des zones dans le nord de la Syrie, en particulier dans les provinces d’Idlib, d’Alep, de Raqa et d’Hasakeh, où elle soutient publiquement le dénommé groupe « Armée nationale » et d’autres organisations qualifiées de terroristes par Damas.
Le gouvernement syrien a dénoncé à plusieurs reprises cette présence, l’a qualifiée d’occupation et a assuré qu’elle empêchait la libération complète de son territoire du terrorisme
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