Nations
Pour la vingt-sixième occasion consécutive depuis 1992, la communauté internationale demande de manière catégorique, au sein du principal organe délibérant des Nation Unies, la levée du blocus appliqué par Washington à l´île caribéenne depuis plus d´un demi-siècle.
Comme l´avait annoncé la veille le Département d´État, la Maison Blanche a voté contre le projet, et a été soutenue par son allié Israël.
Avant le vote en session plénière, des diplomates de plusieurs pays, au nom d´organisations globales et régionales, ou au nom de leur nation, ont plaidé pour la fin de l´embargo, puis ont critiqué son impact sur le développement de la plus grande des Antilles et les violations des droits de l´homme que cela constitue.
Par la voix de son chancelier, Bruno Rodriguez, Cuba a dénoncé le fait que les sanctions unilatérales et extraterritoriales des États-Unis sont toujours en vigueur, tout comme l´acharnement de l´actuel administration nord-américaine à les renforcer.
La résolution approuvée exhorte tous les pays à ne pas adopter ni appliquer de lois et mesures contraires à la Charte des Nations Unies et qui violent les principes de non-intervention dans les affaires internes des nations, puis les libertés de commerce et de navigation internationales.
Elle appelle dans ce sens les États qui exécutent de telles actions à prendre les mesures nécessaires pour les abroger et les laisser sans effets.
Le texte demande au Secrétaire Général de l´organisation qu´il prépare, en consultation avec les organes et organismes pertinents du système des Nations Unies, un rapport sur le respect et l´application de cette résolution.
Dans son rapport de cette année, le Secrétaire Général, Antonio Guterres, a reçu la position favorable écrite de plus de 160 gouvernements et de plus de 30 agences de l´ONU réclamant la fin de l´embargo.
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