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Israël accusé d’avoir attaqué des journalistes palestiniens

Ramallah, 1er mars (Prensa Latina) Israël a commis au moins 26 violations de droits et attaques contre des journalistes palestiniens en février, a dénoncé aujourd’hui l’agence de presse officielle Wafa.

Dans son rapport mensuel sur le sujet, le média a condamné les attaques délibérées des troupes israéliennes contre les journalistes palestiniens.

L’objectif de cette stratégie est de limiter leurs activités et leurs couvertures des violations continues perpétrées par des militaires israéliens contre des citoyens sans défense, a-t-il affirmé.

Rien qu’en février, 18 journalistes palestiniens ont été blessés par des balles en caoutchouc et des gaz lacrymogènes, a souligné l’agence de presse.

Elle a par ailleurs cité à titre d’exemple la condamnation à quatre ans de prison du communicateur Yazan Jaafar Abu Salah et le passage à tabac d’un photographe d’une agence internationale alors qu’il couvrait la répression d’une manifestation à Jérusalem-Est.

Selon Wafa, en 2021, l’armée israélienne a commis 384 violations contre des journalistes travaillant dans le territoire palestinien occupé.

D’autre part, deux Palestiniens ont été tués et un troisième blessé aujourd’hui à la suite d’une opération des troupes israéliennes dans le camp de réfugiés de Djénine, dans le nord de la Cisjordanie occupée.

Des sources de sécurité, citées par la même agence de presse officielle Wafa, ont précisé que les militaires étaient entrés après minuit dans des véhicules immatriculés en Palestine.

Au cours de l’opération, des unités spéciales ont attaqué plusieurs maisons du camp, occupé leurs toits et tiré à l’aveugle sur la population, a dénoncé le média.

Abdullah Al-Hosari, 22 ans, aurait été tué sur le coup lors de l’attaque. De son côté, le Ministère de la Santé a fait état du décès à l’hôpital de Shadi Najim, 18 ans, à la suite d’une blessure par balle à la tête.

À la suite de cette opération, le Mouvement de résistance islamique (Hamas) a déploré ces morts et manifesté dans une déclaration que les arrestations et les assassinats commis par Israël ne feraient que renforcer la lutte du peuple palestinien.

La police des frontières israélienne a confirmé que ses forces étaient entrées dans le camp de réfugiés pour arrêter un activiste, mais qu’elles avaient essuyé des coups de feu provenant de plusieurs directions, ce qui avait déclenché la fusillade.

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