Moscou, 4 mars (Prensa Latina) La centrale nucléaire de Zaporozhie en Ukraine sous le contrôle des forces russes continue de fonctionner comme d’habitude en dépit de l’attaque perpétrée jeudi, a rapporté aujourd’hui le ministère russe de la Défense.
Le porte-parole de l’institution militaire, le général de division Igor Konashenkov, a déclaré que des unités nationalistes ukrainiennes aux premières heures du vendredi matin avaient tenté de mettre le feu à la centrale nucléaire la plus grande d’Europe, située près de la ville d’Energodar.
Il a rappelé que l’usine, le territoire situé à proximité et la ville se trouvaient sous le contrôle des troupes russes depuis le 28 février.
« Dans la nuit, le régime de Kiev a essayé de mener une provocation monstrueuse sur le territoire adjacent à la centrale nucléaire », a-t-il expliqué en précisant que les militaires russes qui gardaient le site avaient été ciblés par un groupe de saboteurs.
Et puis, les nationalistes avaient tiré depuis le bâtiment d’entraînement situé à l’extérieur de l’usine qui a été détruit par les forces russes.
« En quittant le bâtiment d’entraînement, une poignée de saboteurs ukrainiens y ont mis le feu ». Pourtant, selon le ministère russe de la défense, « aucun membre du personnel de l’usine ne se trouvait à l’intérieur de l’installation concernée au moment de la provocation ».
Le porte-parole de l’usine, Andrei Tuz, a renchérit jeudi soir que l’incendie ne s’avérait pas une menace pour la population civile.
Plus tard, le service d’urgence de l’État ukrainien a précisé qu’à 6 h 20 (heure locale), l’incendie avait été éteint et a confirmé que l’incident n’avait fait aucune victime.
L’Inspection nationale de la regulation nucléaire de l’Ukraine a assuré que les unités de puissance de la centrale nucléaire n’avaient pas été endommagées et que les systèmes pour la sécurité de la centrale nucléaire marchaient correctement.
« Le personnel opérationnel reste sur place et surveille l’état des groupes électrogènes », a-t-il précisé.
M. Konashenkov a constaté que les mots du président ukrainien Vladimir Zelensky et ses entretiens avec les États-Unis et le Royaume-Uni sur la prétendue menace posée par la centrale nucléaire de Zaporozhie ne devenaient qu’une tentative d’accuser la Russie de créer une source de contamination radioactive.
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