Caracas,
L´organe a, par le biais du réseau social Twitter, justifié sa décision par la déclaration de faute absolue de Ledezma, puisqu´il a violé sa condition d´assignation à résidence, puis fui en Colombie et s´est ensuite rendu dans le pays européen.
Il a également notifié que Ledezma sera substitué par le président du conseil municipale, Ali Mansour, également membre de PJ, ce qui n´a pas été apprécié par Richard Blanco, titulaire d´Allianza Al Bravo Pueblo, mouvement fondé par le fugitif vénézuélien.
Lors de déclarations à la chaîne privée Globovision, Blanco a assuré qu´il a eu des conversations avec le leader de PJ, Julio Borges, et avec d´autres conseillers municipaux, pour exprimer son désaccord avec la décision.
Il a évoqué le fait que pour déclarer la faute absolue, Ledezma devait avoir renoncé, avoir reçu une condamnation pénale ou être décédé, et que « de ce que je vois ce n´est pas le cas, puisque nous avons même vu qu´il est en pleine forme puisqu´il a pu quitter la résidence surveillée qu´il avait obtenu en échange de la prison ».
Il a par conséquent qualifié la décision d´acte politique et a jugé que Helen Fernandez devait continuer à la tête de la mairie comme elle le fait depuis deux ans, lorsqu´elle a substitué Ledezma qui avait été assigné à résidence pour les délits de conspiration et d´association de malfaiteurs.
« Nous sommes en complet désaccord, la maire ici en charge c´est Helen Fernandez, et le maire métropolitain élu et réélu par les habitants de Caracas c´est Antonio Ledezma », a-t-il conclu.
Les divisions au sein de la droite vénézuélienne sont de plus en plus nombreuses, et ce notamment depuis la défaite lors des élections régionales.
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