Pékin, 27 juin (Prensa Latina) La Chine a dénoncé lundi la poursuite par le G7 des « calculs géopolitiques » à l’égard du partenariat mondial pour les infrastructures, un programme d’investissement visant à contrecarrer son projet de la Route de la soie et de « Belt and Road ».
Le porte-parole du ministère des affaires étrangères, Zhao Lijian, a affirmé que si Pékin saluait des initiatives de ce genre, il s’opposait à celles qui tentent de calomnier le plan de la Chine.
« Aucun plan d’infrastructure ne remplacera les autres et le plan « la Ceinture et la Route » profite aux pays membres puisque ce dernier a le potentiel de sortir 39,9 millions de personnes de la pauvreté d’ici 2030 ».
Le fonctionnaire a répudié et considéré comme farfelues les accusations de « pièges à dettes » du projet chinois en pointant du doigt les États-Unis du fait d’avoir compromis la situation financière mondiale par le biais de pratiques comme l’expansion de leurs politiques monétaires.
Il a également appelé le G7 à démontrer à la communauté internationale si sa proposition donnait réellement des résultats tangibles concernant les pays où elle est mise en œuvre.
M. Zhao a réagi après que le groupe des sept pays les plus industrialisés connu sous le nom de G7 a annoncé dimanche, lors de son sommet en Allemagne, le lancement d’un prochain programme d’investissement estimé à 600 milliards de dollars.
Le président des Etats-Unis Joe Biden a démasqué le canevas et s’est engagé à mobiliser quelque 200 milliards de dollars d’ici 2027. En parallèle, l’Union européenne a manifesté son intention d’allouer 300 milliards d’euros et de concerter un « bénéfice véritable » aux communautés concernées.
L’un des objectifs est de construire des infrastructures durables et de qualité en Afrique subsaharienne, en Amérique centrale, en Asie du Sud-Est et en Asie centrale.
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