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Cuba et le Venezuela répudient la politisation des droits de l’homme à Genève

Genève, 8 juillet (Prensa Latina) Cuba et le Venezuela ont exigé vendredi au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies la fin de la politisation de la question pour attaquer des États souverains et ont répudié une résolution adoptée contre le Belarus.

Au dernier jour de la 50e session ordinaire de l’entité, qui se tient dans cette ville suisse, le représentant cubain Jairo Rodríguez a déclaré que l’île refusait l’imposition de mandats et de résolutions contre des États pour des raisons politiques et sans le consentement du pays en question.

« Une fois de plus, nous voyons la poursuite d’une décision visant à promouvoir un changement de régime et une ingérence dans une nation souveraine, ce qui est inacceptable », a-t-il averti quelques instants avant que l’initiative contre le Belarus, présentée par la France au nom de l’Union européenne, ne soit approuvée lors d’un vote.

Rodriguez a souligné que Cuba réaffirmait son soutien au gouvernement et au peuple du Belarus, face à un texte qui cherchait à accroître la politisation des droits de l’homme, en transgression des principes de la Charte des Nations unies, notamment la non-ingérence dans les affaires intérieures des pays.

Pour sa part, l’ambassadeur vénézuélien auprès de l’ONU à Genève, Héctor Constant, a estimé qu’il n’y avait pas de situation au Venezuela qui nécessite l’attention du Conseil.

« Les travaux dans ce domaine doivent se concentrer sur l’égalité et le respect mutuel, conformément au droit international et à la Charte des Nations unies », a-t-il souligné.

Constant a insisté sur l’urgence d’éviter la politisation et les erreurs qui, dans le passé, ont conduit à la disparition de la Commission des droits de l’homme, comme l’ingérence et la sélectivité.

Lors de la session de vendredi, le Conseil a adopté sans vote plusieurs résolutions, dont une soumise par l’Argentine, le Mexique et le Chili sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles, une sur le droit de réunion et d’association pacifiques et une autre sur l’élimination des mutilations génitales féminines.

jcc/mgt/wmr

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