Moscou, 23 septembre (Prensa Latina) Les autorités militaires de l’Arménie et de l’Azerbaïdjan se sont accusées mutuellement aujourd’hui d’avoir à nouveau violé le cessez-le-feu convenu la semaine dernière qui a mis fin aux combats sanglants entre les deux pays.
Le ministère arménien de la Défense a accusé l’Azerbaïdjan d’avoir tiré sur des positions arméniennes dans le secteur oriental de la frontière commune, tandis que Bakou a imputé ce nouvel incident à Erevan, a rapporté vendredi l’agence de presse Sputnik.
Les 12 et 13 septembre, des affrontements armés ont également été signalés sur plusieurs sections de la frontière entre les deux pays du Caucase du Sud.
Cette nouvelle flambée d’hostilités, la plus importante depuis près de deux ans, s’est produite en dehors du Nagorny-Karabakh, la région à majorité arménienne pour laquelle Erevan et Bakou se sont livrés plusieurs guerres depuis leur sécession en 1988 de la République socialiste soviétique d’Azerbaïdjan de l’époque.
Les combats ont fait plus de 200 morts et des centaines de blessés dans les deux camps.
L’Arménie a cherché le soutien de la Russie, avec laquelle elle a conclu un traité d’amitié, de coopération et d’assistance mutuelle, ainsi que de l’Organisation du traité de sécurité collective (OTSC), une alliance fondée en 2002 qui comprend, outre ces deux pays, le Belarus, le Kazakhstan, le Kirghizstan et le Tadjikistan.
Les tirs à la frontière entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan ont cessé dans la soirée du 14 septembre, grâce à la médiation de la Russie, mais le 20 septembre, Erevan a accusé Bakou de violer à nouveau l’armistice.
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