Washington,
Le réseau social a suspendu vendredi dernier la société de conseil, qui a son siège au Royaume-Uni, après que Facebook ait découvert que Cambridge Analytica a utilisé les données personnelles de près de 50 millions de ses utilisateurs pour des travaux de campagne électorale.
Cette agence, employée par l´équipe du président nord-américain, Donald Trump, pour l´étude d´électeurs lors du scrutin de 2016, a prétendument acquis des données d´utilisateurs de la compagnie de Zuckenberg d´une manière qui violait les politiques du réseau social.
Selon le journal The New-York Times, Aleksandr Kogan, un professeur de psychologie de l´Université de Cambridge, a accédé aux profils de millions d´utilisateurs qui ont téléchargé une application pour Facebook, appelée « thisisyourdigitallife », et qui offrait un service de « prédiction de la personnalité ».
C´est lui qui a fourni plus de 50 millions de profils à Cambridge Analytica en 2014, dont 30 millions avec suffisamment de contenu pour être exploités à des fins politiques, et ce malgré le fait que seuls 270 mille utilisateurs ont donné leur consentement pour que l´application accède à leurs informations personnelles.
La compagnie de Zuckerberg a découvert ces faits en 2015, raison pour laquelle elle a éliminé l´application de Kogan et a exigé à toutes les personnes impliquées qu´elles détruisent les données collectées, mais, selon ce qu´il a annoncé vendredi, il a reçu depuis quelques jours des rapports expliquant qu´elles n´avaient pas toutes été effacées.
Les commentaires de la législatrice démocrate ont lieu après qu´elle est appelé Zuckerberg a témoigner devant le Comité Judiciaire du Sénat pour répondre aux rapports qui expliquent que l´entreprise britannique n´a non seulement pas effacé ces contenus, mais les a à la place utilisés pour soutenir la campagne de Donald Trump.
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