La Havane, 8 novembre (Prensa Latina) Le président de Cuba, Miguel Diaz-Canel, a estimé aujourd’hui que la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique (COP27) doit refléter la menace que ce phénomène fait peser sur l’humanité.
Le mandataire, sur son compte Twitter officiel, a réfléchi sur la responsabilité des « pays du Nord » dans l’émission de gaz à effet de serre, situation qui a mis la planète en danger.
Alors que dans le même temps, les nations du sud subissent de graves conséquences, a ajouté le président.
Le chef d’État a souligné que les actions internationales pour faire face au changement climatique ne peuvent pas signifier un fardeau supplémentaire pour les pays en développement; il faut aussi « la coopération, l’appui et la provision de financement des pays développés », a-t-il précisé.
Le mandataire a considéré la COP27 comme l’espace approprié pour établir un mécanisme de financement spécifique pour réparer les pertes et dommages causés aux nations vulnérables en raison de l’impact du changement climatique.
« Continuer à repousser cette question mettrait en danger notre droit à la vie », a-t-il déclaré.
Lors du segment de haut niveau de la COP27, qui se tient dans la ville égyptienne de Charm el-Cheikh, les discours des chefs d’État et de gouvernement des nations du Sud ont été marqués par des critiques et des appels à respecter les accords conclus dans ce domaine.
Ces pays sont les plus touchés par le changement climatique, bien qu’ils ne figurent pas parmi les plus grands émetteurs de gaz à effet de serre, l’un des principaux responsables de la dégradation de l’environnement.
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