Nations Unies, 14 novembre (Prensa Latina) Les pays du G20 génèrent 80 pour cent des émissions polluantes mondiales, de sorte que de leur action ou inaction dépendra le développement durable, a déclaré aujourd’hui le secrétaire général de l’ONU António Guterres.
Avant de prendre la parole au Sommet des 20 plus grandes économies du monde, qui s’ouvre demain à Bali, en Indonésie, Guterres a responsabilisé ces nations quant à la possibilité pour l’humanité de vivre sur une planète saine.
Il a également exhorté le G20 à adopter un plan encourageant le développement durable, lequel soulagerait les pays pauvres et leur permettrait de restructurer leur dette.
Le secrétaire général des Nations unies s’est exprimé sur le rôle de ce groupe face au changement climatique et sur l’appui au développement des pays justement les moins développés et lourdement endettés.
Guterres a déclaré que cette réunion arrive au moment le plus précaire que le monde ait connu depuis des générations, avec le changement climatique et le coût de la vie qui accule les populations, surtout les plus pauvres, et des divisions géopolitiques qui déclenchent de nouveaux conflits et compliquent ceux qui existent déjà.
« Le G20 est le point zéro pour sauver les divisions et trouver des réponses à ces crises et plus », a-t-il déclaré.
Abordant la crise climatique, il a fait référence à sa proposition d’un Pacte de Solidarité Climatique dans lequel les économies développées et les institutions financières internationales déploieraient des efforts supplémentaires pour limiter la hausse des températures mondiales à 1,5 ºC.
Elles fourniraient également une assistance financière et technique aux économies émergentes pour accélérer leur transition vers les énergies renouvelables.
Guterres a déclaré que ce pacte pourrait sauver des vies, des moyens de subsistance et la planète, aider à mettre fin à la dépendance aux combustibles fossiles tout en fournissant une énergie universelle, abordable et durable pour tous.
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