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Cuba dénonce à Genève l’impact du blocus des États-Unis dans le domaine biologique

Genève, 29 novembre (Prensa Latina) Le directeur général des Affaires multilatérales et du Droit international du Ministère des Affaires étrangères cubain, Rodolfo Benitez, a dénoncé aujourd’hui à Genève l’impact sur la sphère biologique du blocus nord-américain contre son pays, siège qu’il a qualifié d’unilatéral et criminel. 

Intervenant au cours de la deuxième journée de la neuvième conférence d’examen de la Convention sur les armes biologiques, le diplomate a considéré le blocus économique, commercial et financier imposé à l’île comme une violation flagrante de l’article X de cet instrument, chapitre consacré à la coopération.

En vertu de cet article, les États parties, y compris les États-Unis, se sont engagés à faciliter l’échange le plus large possible d’équipements, de matières et d’informations scientifiques et techniques aux fins de l’utilisation pacifique d’agents biologiques et de toxines, y compris pour la prévention de maladies, a-t-il manifesté.

Benitez a fustigé la recrudescence par le gouvernement nord-américain de son blocus jusqu’à des niveaux sans précédent en pleine pandémie de la Covid-19, période pendant laquelle l’administration de l’ancien président Donald Trump a décrété une cinquantaine d’actions hostiles, sur les 240 qu’il a adoptées au total durant son mandat, dont la grande majorité est maintenue en vigueur par son successeur à la Maison-Blanche, Joseph Biden.

En conséquence, l’arrivée dans le pays de fournitures et d’équipements indispensables pour faire face à la pandémie a été entravée ou empêchée. L’acquisition d’oxygène médical et de ventilateurs pulmonaires, que Cuba a dû fabriquer avec ses propres prototypes, a y compris été entravée.

Lors du forum, le représentant de la nation antillaise a également condamné le fait que le blocus affecte la production nationale de médicaments de première nécessité, dont des antibiotiques, des analgésiques, des hypotenseurs et des traitements contre le cancer et les cardiopathies. 

Nos enfants ne peuvent pas utiliser, par exemple, des valves cardiaques biologiques de fabrication nord-américaine, a-t-il signalé.

Lors de cette neuvième Conférence d’examen de la Convention sur les armes biologiques, le directeur général des Affaires multilatérales et du Droit international du Ministère des Affaires étrangères a également souligné que l’embargo imposé à Cuba depuis plus de 60 ans violait également l’obligation énoncée dans la Convention de ne pas entraver le développement économique ou technologique des États parties.

Le blocus illégal contre notre pays doit cesser immédiatement et l’article X de la convention ne peut plus être relégué au second plan, a-t-il déclaré.

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