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L’Équateur confronté à une crise de la production d’électricité

Quito, 4 janvier (Prensa Latina) L’Équateur cherche des solutions à la crise énergétique qui coûte au pays entre 300 et 400 millions de dollars, en plus des dépenses habituelles, a communiqué  aujourd’hui le ministre de l’Énergie et des Mines, Fernando Santos.

Le ministre a comparu mercredi devant la Commission de la transparence, de la participation des citoyens et du contrôle social de l’Assemblée nationale (parlement) pour expliquer la situation du secteur de l’électricité et les moyens de surmonter la crise de production actuelle en raison de la sécheresse.
Nous traversons une saison de sécheresse, c’est une crise provoquée  par la nature en raison du réchauffement climatique, a dit le ministre aux législateurs.

Il a exclu la possibilité de pannes d’électricité. « Nous prenons toutes les mesures pour éviter le rationnement », a-t-il affirmé.

Auparavant, dans une interview diffusée sur la chaîne Teleamazonas, Santos a annoncé la signature prochaine de contrats pour deux centrales de production d’énergie propre.
Selon lui, l’idée est de créer un parc éolien sur la colline de Villonaco, dans la province méridionale de Loja, qui produira 100 mégawatts, et un autre parc solaire de 200 mégawatts qui serait situé à l’emplacement de la raffinerie Pacific.

Le chef du portefeuille de l’énergie, qui fait l’objet d’une enquête pour avoir présumé avoir des sociétés offshore dans des paradis fiscaux, a reprouvé les administrations précédentes pour leur gestion du secteur.
Depuis plusieurs mois, l’Équateur importe davantage d’électricité de Colombie en raison du manque de précipitations, qui a entraîné une baisse de 22 % de la production hydroélectrique.

En décembre dernier, la nation andine a acheté 5 255 mégawatts par heure (MWh) sur les 5 530 MWh que peut vendre la Colombie voisine.

Les prévisions pour 2023 ne sont pas encourageantes, car la sécheresse devrait se poursuivre dans les bassins où fonctionnent le complexe Mazar-Paute et les centrales hydroélectriques Coca Codo Sinclair, Agoyan, Pucara, Delsitanisagua et Minas San Francisco.

Le manque de précipitations dans le bassin versant oriental, situé dans la région amazonienne du pays, s’étend habituellement d’octobre à mars, mais les réserves sont désormais faibles alors que le pays est confronté à la pire sécheresse depuis 2017.

jcc/ro/avr

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