Londres, 3 mai (Prensa Latina) Le secrétaire général de l´Organisation des Nations Unies (ONU), Antonio Guterres, a aujourd´hui assuré qu´il existe un réel danger de guerre si les États-Unis violent l´accord nucléaire avec l´Iran signé en 2015.
Le président nord-américain, Donald Trump, décidera le 12 mai prochain si l´exemption de sanctions à Téhéran continue ou s´il applique de nouvelles punitions contre cette nation, et ne respecte alors pas le dénommé Plan Intégral d´Action Conjointe (Jcpoa, pour ses sigles en anglais).
Lors d´une interview donnée à la chaîne de radio et télévision BBC, Guterres exhorte le mandataire étasunien à ne pas abandonner le pacte entre l´Iran et six puissances mondiales (États-Unis, France, Royaume-Uni, Chine, Russie et Allemagne), qu´il a qualifié d´ « importante victoire diplomatique ».
« L´accord doit être maintenu. Nous ne pouvons pas l´écarter sans que bonne alternative existe. Nous faisons face à des temps dangereux », a-t-il affirmé.
Récemment, la chancelière allemande Angela Merkel, le président français Emmanuel Macron, et la première ministre britannique, Theresa May, ont souligné l´importance de satisfaire les engagements duJcpoa et la nécessité que Washington le respecte également. Puis ils ont envisagé la possibilité de réaliser des accords additionnels quant au programme défensif de missiles de Téhéran.
Pour sa part, le chancelier iranien, Mohamad YavadZarif, a jugé d´inacceptable et d´excessive l´intention de modifier ce qui a été accordé en 2015, tout comme la réalisation de concessions à Trump.
Guterres a voyagé au Royaume-Uni pour participer à la rencontre annuelle de l´assemblée des chefs exécutifs de l´ONU, laquelle réunit les hauts représentants de 31 organisations spécialisées de l´organisme multilatéral.
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