Nations
Comme l’a déclaré le directeur général de l’OEIA, YukiyaAmano, la nation perse est sujette au régime de contrôle nucléaire le plus strict au monde, ce qui représente un acquis significatif.
De plus, l’OEIA a signalé que – en accord avec la demande du Conseil de Sécurité de l’ONU- elle continuera à vérifier et à contrôler l’application de l’accord de la part de l’Iran, malgré la décision des Etats-Unis de se retirer de cette convention, comme l’a annoncé la veille le président Donald Trump.
Le JCPOA, qui a été négocié pendant presque deux années au niveau le plus élevé par l’Iran et six autres pays (les Etats-Unis, la Russie, la Chine, la France, le Royaume-Uni et l’Allemagne), prévoit la limitation du programme nucléaire de Téhéran afin d’éviter la prolifération des armes atomiques.
Mais l’actuel chef de la Maison Blanche a décidé d’abandonner l’accord et a annoncé que les Etats-Unis recommenceraient à imposer des sanctions économiques contre l’Iran.
Quelques minutes après cette annonce, le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a exhorté tous les autres pays du JCPOA à remplir intégralement les engagements auxquels ils ont souscrits dans cet accord.
Il a également appelé les Etats membres de l’ONU à continuer d’appuyer la convention et a manifesté son inquiétude devant la décision de Washington de rétablir des sanctions contre Téhéran.
Une nouvelle fois, le secrétaire général a rappelé que l’accord avec l’Iran est « un acquis important en matière de non-prolifération des armes nucléaires ». .
La première ministre britannique, Theresa May, la chancelière allemande, Angela Merkel, et le président français, Emmanuel Macron ont aussi publié une déclaration commune dans laquelle
ils insistent sur leur soutien au JCPOA.
Cet accord est d’une extrême importance pour notre sécurité à tous, indique le texte.
Rappelons que le JCPOA a été approuvé à l’unanimité par le Conseil de Sécurité de l’ONU dans la résolution 2231, qui demeure le cadre légal adopté pour trouver une solution au désaccord sur le programme nucléaire iranien, a-t-il ajouté.
Le communiqué encourage les diverses parties à continuer à respecter la convention et demande aux Etats-Unis de garantir que les structures du JCPOA pourront rester intactes et qu’aucune mesure pour empêcher son application ne sera prise.
L’autre préoccupation qui apparait dans la communauté internationale a trait aux conséquences négatives que pourrait entrainer dans la région du Moyen-Orient le retrait d’une des parties signataires du JCPOA.
Pour le diplomate sud-coréen Ban-Ki-moon, membre du groupe de conseillers des Anciens et qui fut secrétaire général des Nations Unies, le retrait de l’accord avec l’Iran par les Etats-Unis fait courir le risque d’une nouvelle course aux armements nucléaires, au moyen-Orient, cette fois.
peo/oda/ifb