Guatemala,
Dans un appel lancé sur son site twitter, Codeca réclame que justice soit faite sur l’assassinat, en une seule semaine, de sept membres d’organisations paysannes et de défense des peuples indigènes.
La marche partira de plusieurs points: les Obélisques, El Trébol, Métronorte et Périphérique. Le mot d’ordre en sera: “Justice pour les camarades assassinés” et “Démission de Morales”, a annoncé Efrain Chavez, le dirigeant de l’organisation.
Les paysans demandent l’ouverture d’enquêtes et des explications sur le décès de Luis Maroquin, Alejandro Hernandez, Florencio Perez et Francisco Mungia, le dernier à avoir été assassiné.
Codeca exigera également la démission des députés coupables de corruption selon cette organisation, dont l’objectif est “l’instauration d’un processus d’Assemblée Nationale Constituante, Populaire et Pluri-Nationale pour remplacer un Etat incapable de gouverner”.
Parmi les autres demandes figurent: la repossession des services et des biens de la communauté ayant été privatisés (gisement miniers, gisement d’hydrocarbures, installations radioélectriques et hydrauliques), la possibilité de révoquer par vote populaire les mandats des représentants élus et la consultation du peuple pour adopter ou révoquer des lois.
L’organisation propose également une initiative législative citoyenne, la restitution des terres ancestrales aux peuples indigènes et la récupération de 60 pour cent des terres cultivables pour des cultures vivrières.
Cette année, le rapporteur des droits des peuples indigènes de l’Organisation des Nations Unies, Victoria Tauli-Corpuz, a visité le Guatemala et s’est dite inquiète devant les attaques contres les dirigeants paysans et le retard des enquêtes menées pour en condamner les coupables.
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