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Le Bureau de Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies (OCHA) indique que tous ces secteurs de la vie quotidienne ont un besoin urgent de combustible pour alimenter les générateurs de secours qui permettent, pour le moment, de faire face à la crise énergétique engendrée, en grande partie, par l’embargo imposé par Israël.
La situation est telle que les palestiniens n’ont plus que quatre heures d’électricité quotidienne et que les services de bases sont maintenant en danger, a fait savoir l´OCHA.
Les organisations humanitaires travaillant avec l’ONU estiment qu’il faudrait au moins 60 mille litres de combustible en urgence pour faire fonctionner les 47 installations dont dépendent la santé, la distribution de l’eau et les besoins sanitaires si l’on veut être en mesure de garantir un service minimum dans les quatre jours qui viennent.
D’après l´OCHA, cette grande pénurie est due aux restrictions imposées par les israéliens sur les importations de combustible dans la Bande de Gaza, d’autant plus que ces mesures ont été durcies la semaine dernière sous prétexte d’empêcher les jets d’objets incendiaires sur les barrières marquant la frontière entre les deux communautés.
Ces restrictions s’appliquent également au combustible d’urgence que l’ONU fournit à Gaza. Si la situation se poursuit, les fonds pour les programmes d’urgence seront épuisés dès la mi-août, avertit l´OCHA.
Pour éviter une telle crise, qui prendrait des proportions catastrophiques, l´OCHA estime que les restrictions doivent être levées et l’organisation demande instamment de verser les 4,5 millions de dollars nécessaires pour couvrir la demande jusqu’à la fin de l’année.
A la suite de la décision unilatérale du président des États-Unis, Donald Trump, de nommer Jérusalem comme capitale de l’État d’Israël et d’y transférer son ambassade, les tensions et les affrontements ont grandement augmenté dans la région.
À quoi il faut ajouter une répression accrue de Tel Aviv contre la population palestinienne depuis qu’à Gaza, le 30 mars dernier, ont commencé les manifestations contre la détérioration des conditions de vie.
La brutalité de la répression et les attaques des militaires ont causé la mort de 26 enfants. 21 d’entre eux sont décédés lors de la répression de Tel Aviv contre des manifestations pacifiques et les cinq autres au cours des bombardements israéliens ou en-dehors du contexte direct de ces manifestations.
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