Caracas,
Dans sa conférence de presse, Jorge Rodriguez, qui est aussi ministre de la Communication et de l’Information, a indiqué que » les auteurs matériels et intellectuels de cet horrible crime ont été démasqués » et que « les preuves établies contre eux sont entièrement établies ».
Rodriguez a présenté des vidéos dans lesquelles Juan Requessens, ancien député pour le parti « Justice d’Abord » (dont il ne respecte pas, à l’évidence, l’idéologie) assure qu’un autre ancien parlementaire vénézuélien, Juan Borges, est l’un des auteurs intellectuels de l’attentat contre Maduro et le haut commandement militaire du pays.
« Borges a contacté Requessens. Il lui a demandé d’envoyer un SMS à Juan Monasterio, le coordinateur de cette opération terroriste, pour qu’il l’aide à traverser la frontière entre la Colombie et le Venezuela afin de fournir les armes nécessaires à la réalisation de cet acte crimimel », a expliqué Rodriguez.
Rodriguez est revenu sur le fait que » la planification, la logistique et le financement ont été pleinement établis; tout comme la résidence en Colombie et aux États-Unis des auteurs matériels et intellectuels de l’attentat ».
Il a également fait savoir que les autorités vénézuéliennes ont lancé un Code Rouge pour la capture de toutes les personnes impliquées qui se trouvent à l’étranger.
Il a aussi demandé aux médias internationaux d’éviter l’expression « attentat supposé » lorsqu’ils se réfèrent à une tentative d’assassinat motivée par une irrépressible frustration.
« Si de tels faits s’étaient produits aux États-Unis, comment aurait réagi CNN, ou Telemundo s’ils s’étaient passés au Mexique, où l’AFP s’ils avaient eu lieu en France? », a demandé le ministre aux journalistes dans un effort pour que l’opinion publique internationale reconnaisse la réalité des faits qui se sont produits.
Finalement, Rodriguez a estimé que » les opposants ont essayé de diviser les Forces Armées Nationales Bolivariennes mais se sont heurté à l’unité monolithique d’un peuple et de son armées groupés autour de sa Constitution et de son commandant en chef, Nicola Maduro.
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