Téhéran,
Ces déclarations de Zangane ont été rendues publiques aujourd’hui à Téhéran en réponse à celles du prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed bin Salman, qui s’est engagé à pourvoir au manque de pétrole sur le marché en raison des sanctions nord-américaines contre l’Iran.
Selon le ministre iranien, ces déclarations du prince saoudien seraient dues aux pressions du président états-unien Donald Trump afin de calmer le marché mondial.
D’après Zangane, ni l’Arabie Saoudite, ni aucun autre pays ne possède la capacité de se substituer à l’extraction pétrolière iranienne qui occupe la sixième place mondiale avec ses trois millions 600 mille barils par jour.
« La montée des prix est la meilleure preuve du manque de pétrole sur le marché. Voilà pourquoi Trump se sent inquiet », a déclaré le ministre.
D’après lui, le pétrole supplémentaire sur le marché ne provient pas d’une extraction accrue mais des réserves saoudiennes, a-t-il assuré.
Toute personne qui parle de compenser la perte des importations iraniennes de pétrole prononce des paroles sans fondement qui n´aurons qu’un effet psychologique passager.
Cette sortie de l’Iran du marché mondial du pétrole est due à l’annonce de Trump que d’autres sanctions contre la République Islamique étaient prévues pour novembre.
À la suite du retrait de Washington de l’accord nucléaire signé en 2015 entre Téhéran et six puissances mondiales, la Maison Blanche a imposé l’interdiction à l’Iran d’utiliser le dollar et les métaux précieux comme monnaie d’échange ainsi qu’un boycott sur toute l’industrie automobile.
Confrontées à ces tentatives nord-américaines pour bloquer les exportations de brut, les autorités iraniennes ont annoncé qu’elles sont sur le point de signer un accord de vente avec l’Union Européenne.
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