Le forum, qui se réunira les 17 et 18 juillet, a estimé que cette revendication doit être exprimée par le sommet qui aura lieu les mêmes jours dans cette capitale entre l’Union européenne (UE) et la Communauté des États latino-américains et caribéens (Celac).
À cet égard, il a souligné qu’il importait que la réunion entre les deux régions non seulement condamne cette inscription, mais prenne également des décisions concrètes pour combattre dans tous les domaines les blocus et les mesures coercitives unilatérales imposés aux États souverains d’Amérique latine et des Caraïbes.
En janvier 2021, quelques jours à peine avant son départ de la Maison Blanche, le président Donald Trump a inscrit l’île sur la liste unilatérale de Washington des pays parrainant le terrorisme, un mécanisme qui ne bénéficie d’aucune garantie internationale et qui suscite un rejet au niveau mondial.
Sans aucun argument crédible, l’actuel président nord-américain, Joseph Biden, a maintenu Cuba sur cette liste, et ce malgré ses promesses électorales d’inverser l’agressivité de Trump envers la plus grande des Antilles, exprimée en 243 mesures destinées à renforcer le blocus économique, commercial et financier imposé à l’île depuis plus de 60 ans.
Dans sa déclaration de principe, le Sommet des peuples a préconisé des relations entre l’UE et l’Amérique latine et les Caraïbes qui enterrent toute position hégémonique et colonialiste et mettent fin à l’escalade militariste et interventionniste dans les pays du Sud.
À l’Assemblée générale des Nations Unies, ce blocus imposé par Washington à l’île des Caraïbes a été rejeté à la quasi-unanimité au cours des trente dernières années, précisément parce qu’il ignore la Charte de l’entité multilatérale et le droit international, ainsi que pour son caractère extraterritorial.
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