C’est ce qu’a expliqué le vice-Premier ministre Jorge Luis Tapia en rendant compte de la mise en œuvre de la loi SSAN lors de la première session ordinaire de l’Assemblée Nationale du Pouvoir Populaire (Parlement).
Tapia a estimé que la loi à elle seule ne résout pas les problèmes dans ce domaine, mais qu’il est nécessaire d’atteindre chaque terrain, parcelle et cour qui a la capacité de produire.
Le vice-Premier ministre a estimé que l’organisation de systèmes alimentaires locaux est la solution pour atteindre la souveraineté alimentaire et la sécurité alimentaire et nutritionnelle, et qu’il est nécessaire de les développer de manière urgente, durable et résiliente.
Il a en outre souligné que les organismes, entités et organes locaux du pouvoir populaire devaient assumer les responsabilités qui leur incombent juridiquement, en tenant compte des dispositions de la norme pour que celle-ci soit effectivement appliquée.
Il a ajouté que les plans annuels doivent refléter les potentialités réelles productives de chaque territoire en ce qui concerne les processus d’ensemencement, de production, de transformation, d’approvisionnement et de commercialisation des denrées alimentaires.
Concernant les principales difficultés rencontrées par la loi dans sa mise en œuvre, il a illustré le manque de connaissance de son contenu et des techniques actuelles de production, ainsi que des lacunes dans l’intégration des différents acteurs.
En outre, a-t-il souligné, des situations d’illégalité ont été détectées, les impayés aux producteurs se poursuivent, et les conséquences du blocus économique imposé par les États-Unis à l’île frappent durement l’accès aux engrais, aux combustibles et aux outils agricoles.
Tapia a précisé que pour inverser ce scénario, il est urgent de travailler à la création et à la consolidation d’un marché de gros des intrants pour les producteurs agricoles dans toutes les formes de gestion, et de développer des programmes visant à intégrer les femmes et les jeunes dans la production alimentaire.
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