Son auteur, Brian Garvey, directeur adjoint du Massachusetts Peace Action (MAPA), a en outre affirmé que sortir Cuba de la liste (unilatérale de Washington) des pays parrainant le terrorisme « nous ramènerait à la réalité et éliminerait des sanctions qui nuisent aux Cubains ordinaires beaucoup plus que le gouvernement ».
Pour le directeur adjoint du MAPA, une organisation non gouvernementale qui œuvre à la promotion d’une politique étrangère des États-Unis juste et pacifique, « un retour aux mesures de l’ancien président Barack Obama (2009-2017) sur Cuba » serait souhaitable.
L’assouplissement des restrictions de voyage permettrait aux cubano-américains qui souhaitent rendre visite à leur famille et aux étasuniens de voyager « plus facilement vers une destination située à environ 90 miles de la Floride », a-t-il souligné.
« Normaliser les relations entre les États-Unis et Cuba permettrait de renouveler les partenariats en matière de progrès médicaux et de rouvrir des opportunités économiques au bénéfice des deux pays », a déclaré Garvey.
Diviser le monde en camps est une façon de penser du XXe siècle et ne résoudra pas les problèmes mondiaux tels que les pandémies et le changement climatique, a-t-il déclaré.
« Cuba n’est pas une case à gagner dans une partie d’échecs de la guerre froide. C’est notre voisin », a-t-il conclu.
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