Guatemala,
Ce nouveau groupe comprends au moins 200 personnes qui reçoivent toute l’attention médicale nécessaire et se reposent sans créer aucun trouble, selon les informations fournies par la chaîne locale TN23.
Sur les images des reportages, on peut voir certains des marcheurs qui se remettent des séquelles de leur long parcours et d’autres, par exemple une femme avec ses quatre enfants, en consultation dans un dispensaire médical installé sur les lieux par le Ministère de la Santé du Guatemala et par les responsables du poste frontalier de Tecún Umán.
Selon un médecin français qui se trouve sur place, les marcheurs sont surtout soignés pour des problèmes de déshydratation dus à la forte chaleur ou des problèmes respiratoires, spécialement dans le cas des enfants qui représentent environ 25 pour cent des patients.
Les honduriens espèrent que la chance leur sourira et qu’ils parviendront à pénétrer en territoire mexicain; dans le cas contraire, ils demeureront sur place et attendront que d’autres compatriotes viennent se joindre à leur marche.
À la différence de la première « caravane » qui est partie le 11 octobre de San Pedro Sula et a traversé en groupe compact le Guatemala, les nouveaux marcheurs arrivent maintenant par petits groupes.
Certains passent par Guatemala City, la capitale, et d’autres empruntent un itinéraire différent qui passe par le département de Petèn, au nord du pays, dans l’espoir d’avoir moins d’obstacles à surmonter pour parvenir à la frontière mexicaine.
Cependant, le nombre de migrants en transit à travers le Mexique pourrait augmenter dans les jours qui suivent après l’annonce sur les réseaux sociaux qu’un nouveau convoi quittera El Salvador le 31 octobre pour se joindre à leurs frères honduriens.
Le président des États-Unis, Donald Trump, a menacé d’envoyer l’armée le long de la frontière mexicaine et de couper toutes les aides financières que son gouvernement accorde aux pays d’Amérique Centrale. Mais, pour le moment, rien ne semble pouvoir arrêter les marcheurs.
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