Bogotá,
« La Commission de Paix convoque le Gouvernement National et la communauté internationale pour qu´ils apportent de pleines garanties à la vie et à l´exercice démocratique pacifique des membres de la FARC (parti politique, Force Alternative Révolutionnaire du Commun), et ce en total respect de l´Accord de Paix », ont exprimé les législateurs dans un communiqué.
Les membres de cette commission ont souligné que les personnes intégrant la FARC remplissent légalement l´exercice de leur représentation politique, comme cela a été accordé à La Havane (où les accords de paix ont été signés).
Raison pour laquelle ils ont demandé au Ministère Public qu´il retrouve les auteurs matériels et intellectuels de l´attentat dont a été victime, dans la ville de Medellin le week-end dernier, la dirigeante de la FARC, Erika Montero, ancienne commandante des dissoutes Forces Armées Révolutionnaires de Colombie -Armée du Peuple.
« Les forces obscures et ennemies du processus de paix qui prétendent y nuire, en semant de l´incertitude et, pire encore, en portant atteinte à la vie de ceux qui parient sur la paix, doivent être identifiées, capturées et jugées », indique la déclaration de la commission.
Les congressistes ont exhorté à ce que ne se répète pas dans l´histoire colombienne le fait que « ceux qui ont parié sur la légalité ont fini par être trahis et attaqués par ceux qui vivent de l´incertitude et de la violence ».
Mercredi, la FARC a déclaré être en possession d´informations selon lesquelles des organismes de renseignement de la police avaient détecté des plans d´attentats contre les dirigeants du parti, puis que celui effectué à l´encontre d´Erika Montero paraissait en être que le commencement.
L´organisation politique a également précisé que depuis la signature de l´Accord de Paix, 80 ex-guérilleros ou membres de leur famille ont été assassinés dans ce pays.
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