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L’Iran et la France confirment la décision européenne de maintenir leur accord nucléaire

Téhéran, 12 novembre (Prensa Latina) Les ministres des Affaires Étrangères d’Iran et de France, respectivement Mohammed JavadZarif et Jean-Yves Le Drian, sont d’accord pour sauver le Plan Intégral d’Action Conjointe, ou accord nucléaire, en trouvant des moyens pour maintenir leurs transactions financières en dépit des sanctions nord-américaines.

Au cours d’une conversation téléphonique rendue publique dimanche, tous deux se sont entretenus sur les derniers développements concernant ce pacte dont les États-Unis se sont retirés en mai dernier et sur l’impact des récentes sanctions imposées à l’Iran par Washington.

Le Drian a assuré à son homologue que la France et les autres pays européens sont décidés à sauvegarder les intérêts économiques iraniens et de conserver les transactions financières entre la Communauté Européenne et l’Iran.

Auparavant, le gouvernement de la République Islamique d’Iran avait réitéré sa volonté de respecter les clauses du Plan Intégral d’Action Conjointe dans la mesure où elles étaient également respectées par les autres signataires.

Le directeur général de l’Organisation Internationale de l’Énergie Atomique (OEIA), le japonais YukiyaAmano, a fait savoir que l’accord signé en 2015 avait été dûment respecté par l’Iran, confirmant ainsi les intentions de Téhéran.

Pendant ce temps, le représentant-adjoint de l’Iran auprès de l’ONU, Eshag Al Habib, a déclaré que son pays exercerait son droit inaliénable à réaliser ses propres projets, notamment en ce qui concernait le développement de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques.

Al Habib a insisté sur le fait que tous les États ont le droit de mener leurs propres recherches, de produire de l’énergie atomique pacifique et de l’utiliser, ainsi que de participer aux échanges de matériaux et d’informations avec tous les scientifiques impliqués dans cette recherche nucléaire.

Le diplomate a fait remarquer que l’OEIA est l’unique organisation habilitée pour vérifier si l’Iran respecte le pacte. Il a rejeté les accusations infondées contre le programme nucléaire iranien, l’objectif des accusateurs étant, selon lui, de mettre la pression sur le gouvernement de son pays.

Ces efforts malsains, a-t-il ajouté, auraient dû disparaitre avec la signature du Plan Intégral d’Action Conjointe et même après le retrait du gouvernement des États-Unis et la reprise des sanctions contre l’Iran.

Cependant, les mesures illégales imposées par Washington ont été critiquées par la communauté internationale, y compris par la majorité des États amis et alliés de Washington.

D’ailleurs, l’accord de 2015 stipule que toute reprise des sanctions de manière illégale donne à Téhéran le droit d’y répondre comme il l’entend.

Les autres signataires de ce Pacte de 2015 (la Russie, la France, le Royaume-Uni, la Chine et l’Allemagne) doivent faire comprendre à Washington les conséquences de cette reprise des sanctions et accorder à l’Iran des garanties compensatoires, a précisé Al Habib.

peo/mem/arc

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