Sur son compte Twitter, le mandataire a assuré être au courant des débats suscités par les mesures qui ont été annoncées récemment et précisées la veille dans un espace télévisuel.
Le ministre-président de la Banque centrale de Cuba (BCC), Joaquin Alonso, a déclaré dans l’émission Mesa Redonda de la télévision nationale que le processus sera progressif et permettra à l’argent de circuler plus rapidement au profit de l’économie et des citoyens.
Il a expliqué que cela impliquera l’utilisation croissante des instruments bancaires, en priorité les moyens électroniques pour la réalisation des recouvrements et des paiements entre les acteurs économiques et la population.
Ce processus, prévu pour les six mois à venir, avec possibilité d’extension si nécessaire, favorisera également la transparence de la circulation monétaire, une plus grande légalité et un meilleur contrôle fiscal, tout en améliorant la qualité des services bancaires, selon les autorités.
Alonso a détaillé que la bancarisation est un processus par lequel on augmente l’utilisation des titres de crédit et instruments bancaires, en priorité par l’utilisation des moyens électroniques de paiement pour la réalisation des encaissements et des paiements entre tous les acteurs économiques et la population.
Il a insisté sur la nécessaire participation conjointe de tous les organismes de l’Administration centrale de l’État et des administrations locales et sur le fait que les avancées seraient différentes dans chaque territoire en fonction de ses caractéristiques et conditions.
Il a précisé que les espèces ne cesseront pas d’exister, car il y a toujours une partie de la population qui n’a pas encore accès aux moyens de paiement électroniques.
Le vice-ministre de la Banque centrale de Cuba, Alberto Quiñones, a pour sa part déclaré que le réseau de guichets automatiques de l’île est dans une situation critique, mais qu’ils ne sont pas au centre de la bancarisation de l’île.
À cet égard, le fonctionnaire a expliqué qu’il avait été décidé de donner la priorité à la population pour l’accès à ce service, sans limitation pour les personnes physiques dans l’extraction d’argent, même si cela dépend des capacités de la succursale où l’opération a lieu.
A propos de l’utilisation de la téléphonie mobile pour la bancarisation, il a précisé que tous les commerces qui offrent des biens et services continueront à offrir leurs services en espèces, mais qu’ils doivent renforcer les canaux de paiement électronique.
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