Il s’agit d’un pas d’une grande importance car il envoie un message clair sur la nécessité de respecter les décisions de la communauté internationale, a déclaré l’organisme dans un communiqué.
Le texte a appelé à obliger Israël à se conformer aux règles et résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU.
Il a également exhorté les autres nations à suivre les pas de l’Australie et a rejeté « toute mesure qui viole les droits du peuple palestinien à récupérer sa terre et à établir son État indépendant avec Jérusalem-Est comme capitale ».
Le secrétaire du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine, Hussein al Sheikh, a remercié Canberra pour ce geste la semaine dernière.
L’Égypte a également salué ce changement de position, considérant qu’il s’agit d’une action positive et importante sur la voie de la consolidation et du respect de la légitimité internationale et de la protection des droits des Palestiniens.
« Le changement est guidé par le principe de promotion de la cause de la paix. (…) Le conflit doit être résolu par des négociations entre les deux parties », a déclaré la ministre australienne des Affaires étrangères, Penny Wong, lors de l’annonce de la position de son pays.
Avec cette décision, le Parti travailliste, qui gouverne actuellement en Australie, inverse la posture adoptée par l’ancien Premier ministre libéral Scott Morrison, qui refusait de classer la Cisjordanie comme territoire occupé.
L’actuel chef du gouvernement, le travailliste Anthony Albanese, a également annulé la décision de Morrison de reconnaître la ville de Jérusalem comme capitale d’Israël.
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