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La Croix-Rouge critique la nouvelle mesure israélienne contre les prisonniers palestiniens

Ramallah, 3 septembre (Prensa Latina) Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) a exhorté hier Israël à protéger les droits des prisonniers palestiniens et à respecter le droit humanitaire, suite à une nouvelle mesure prise par ce pays à leur encontre.

Selon le droit international humanitaire, les détenus palestiniens sont des personnes protégées et peuvent communiquer avec leur famille, a indiqué le CICR dans un communiqué.
Cette déclaration fait suite à la décision du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben-Gvir, de limiter les visites familiales des prisonniers palestiniens à une fois tous les deux mois, soit le double de ce qui est actuellement prévu.
Hier, le gouvernement, les partis et les organisations palestiniens ont fermement condamné cette nouvelle mesure.
Les actions annoncées par le ministre raciste contre nos détenus menacent de faire exploser la situation, a averti sur le réseau social X (anciennement Twitter) le secrétaire général du Comité exécutif de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Hussein al-Sheikh.
Osama al-Qawasmi, membre du Comité politique de l’OLP, a estimé que cette mesure témoignait de la mentalité raciste en Israël et a affirmé qu’elle constituait un nouvel exemple de son programme fasciste et colonial contre le peuple palestinien.
Dans le même temps, Qaddura Fares, président de la Commission des affaires des prisonniers et des ex-détenus, a estimé que l’objectif « est d’infliger des souffrances aux détenus et à leurs familles » et a assuré que le peuple palestinien n’abandonnerait pas la lutte pour la dignité et les droits de ses compatriotes emprisonnés.
Selon le quotidien israélien Yedioth Ahronoth, les visites n’auront lieu qu’une fois tous les deux mois, ce qui doublera le temps d’attente et affectera environ 1 600 des quelque 5 000 prisonniers palestiniens en Israël.
Ben Gvir a adopté cette nouvelle politique, qui prendra effet dimanche prochain, sans consulter les services de sécurité et avec l’opposition de la directrice de l’administration pénitentiaire, Cathy Perry, a souligné le journal.
peo/Leg/rob

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