Le mandataire a indiqué sur son compte du réseau social X, anciennement Twitter, que l’emprisonnement des cinq héros a fait souffrir leurs familles et tout Cuba pendant 16 ans, tout en soulignant la bataille des leaders de la Révolution, Fidel et Raúl Castro, du peuple en général et la solidarité internationale pour les ramener à la maison.
René González, Antonio Guerrero, Ramón Labañino, Fernando González et Gerardo Hernández ont été arrêtés sur le territoire des États-Unis le 12 septembre 1998 pour avoir surveillé les actions terroristes qui menaçaient la sécurité de la nation antillaise.
Les Cinq, comme ont été connus dans le monde entier ces combattants antiterroristes, ont été arrêtés et ont fait l’objet d’une procédure judiciaire entachée de diverses irrégularités, dont la tenue du procès à Miami le 8 juin 2001, un lieu historiquement hostile à Cuba et où il était impossible d’être impartial.
En conséquence, ils ont tous été reconnus coupables, bien que le seul crime réellement prouvé ait été l’utilisation de fausses identités (pour trois d’entre eux).
Il n’a pas été possible d’établir qu’ils avaient eu accès à des informations présentant un risque pour la sécurité nationale des États-Unis, mais ils ont été condamnés à de longues peines allant jusqu’à deux condamnations à perpétuité, comme dans le cas de Gerardo Hernández.
En 2001, le leader historique de la Révolution, Fidel Castro, a promis dans un discours au peuple cubain que ces cinq héros reviendraient dans leur patrie et un mouvement international de solidarité a mis en place pour ce retour.
Pendant plus de 16 ans, ils sont restés dans des prisons nord-américaines et ont été victimes de mauvais traitements tels que l’isolement sans motif et le fait de ne pouvoir communiquer avec leur famille.
Le 17 décembre 2014, le général Raúl Castro, alors président de Cuba, a annoncé le retour des Cinq et le début d’un processus de normalisation des relations diplomatiques avec les États-Unis.
À Cuba, ils ont reçu le statut de héros de la République et l’ordre Playa Girón, en plus de la reconnaissance de la population.
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